La procession des Rameaux
Jusqu’en 1750, elle revêtait une importance toute particulière. Après la bénédiction des rameaux par l’évêque, chanoines et chapelains, revêtus de la chape rouge, se séparaient en deux groupes. Le premier groupe sortait de la cathédrale par le grand portail, en portant la châsse de saint Domice, et cheminait par la rue du Beau-puits [Henri-IV], la rue des Sergents, le Marché au blé [place Gambetta] et la rue des Jacobins. Quelques temps après, le second groupe, sortant par le portail Saint-Honoré, allait en procession, suivi de l’évêque et des autorités civiles, par la grande rue Saint-Denis [Victor-Hugo] à la rencontre de l’autre procession à la Croix des Jacobins [carrefour des rues des Otages et des Jacobins]. En ce lieu, tout le clergé se réunissait de part et d’autre de ce grand calvaire en pierre où l’on faisait station. L’Evangile chanté, on revenait à la cathédrale en ordre, d’une seule procession, marchant par la grande rue Saint-Denis, chantant, et au bout de la rue, vers l’église Saint-Michel, on faisait une station au devant de l’ancienne tour dite de Jérusalem, sur laquelle montait le Maître de musique avec quelques musiciens pour chanter Gloria laus, à quoi répondait d’en-bas le grand chœur. Le tout fini, on rentrait dans la cathédrale par le portail Saint-Honoré. A suivre… Les Chroniques de l’Archiviste – Aurélien André
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